Tshopo : dialogue sur « des idées projets » en prélude du conclave régional sur le bassin du Congo

Au cœur du majestueux fleuve Congo et d’un massif forestier imposant de la grande orientale, la ville de Kisangani a accueilli ce mercredi 06 mars 2024 une séance de travail préparatoire du conclave régional du bassin du Congo, qui se tiendra en avril prochain, à Kinshasa, la capitale congolaise, sous l’impulsion du gouvernement des États-Unis d’Amérique et la mise en œuvre du groupe « Utalii Kwetu ».

Ce pré-conclave, tenu à l’espace Américain de l’ISP Kisangani, a permis aux participants notamment des scientifiques et acteurs de défense de la biodiversité à envisager un agenda clair pour la région de Kisangani.

D’après Véridique Musambaghani, coordonnateur de ce projet dans son volet scientifique et logistique, il est question de mettre ensemble toutes les parties prenantes pour la conservation des forêts du bassin du Congo. Le projet cible cinq pays d’Afrique, notamment la RDC, le Congo Brazzaville, le Gabon, le Cameroun et la Guinée Équatoriale.

« Ce projet va consister à mettre ensemble les experts dans la conservation de la nature pour les amener à partager leurs expériences et proposer des idées qui soutiennent la conservation de la biodiversité mais aussi le développement économique des peuples qui dépendent des forêts du bassin du Congo », a confié Véridique Musambaghani à POLITICO.CD

Pour le Professeur à la Faculté des sciences de l’Université de Kisangani, Jean-Louis Juakaly, la forêt du bassin du Congo est en train de disparaître au fur et à mesure. « Nous devons la protéger coûte que coûte avec la participation de tout le monde si possible », pense-t-il.

Dans cette perspective, l’équipe de Kisangani, partie prenante au conclave régional a travaillé ce jour sur un certain nombre d’idées projets non seulement autour de la conservation de la forêt, mais également de la jouissance par la population riveraine. « Nous pensons que si ces projets sont réellement mis en œuvre, il y aura moins de problèmes en matière de réchauffement climatique, déforestation, etc parce qu’il y a des activités qui vont traiter des questions de reboisement, des activités alternatives à la déforestation. Nous voudrions que la voix de la Tshopo, celle aussi de la grande orientale soit entendue », a, en plus, soutenu Claudine Bela.